Depuis la route, la fresque accroche immédiatement le regard. « Lou Madrigal » puis « solidaires et engagés », peut-on lire sur le mur. Au premier plan, un adolescent. Sa casquette retournée donne l’illusion fugace d’un horizon ouvert, mais ses mèches blondes effacent le mot « avenir » inscrit sur l’élastique. Sur son tee-shirt blanc, un keffieh palestinien rappelle les blessures du monde et à l’arrière-plan, la chaîne des Pyrénées se dresse sous un ciel jaune et orangé, embrasé comme un champ de guerre. On pense au Dormeur du val de Rimbaud pourtant, ce n’est plus un corps allongé dans l’herbe, mais...
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